Exemplaire non répertorié dans le catalogue Shlapinskiy-Belopolskiy, similaire au n° 123, mais avec un deux-points après la date.
Variété avec un point après SALVS et un point après la date 1665 et avec des points des deux trônes POL.
Au début du règne de Jean Casimir, il y eut une tentative ambitieuse de réforme monétaire (1650). L'interdiction de la circulation de la monnaie étrangère a été introduite et l'émission d'une monnaie propre a commencé. C'est à cette époque qu'apparaissent pour la première fois les shekels de cuivre (larges). La réforme s'avère irréaliste et est rapidement abandonnée. Entre-temps, en Lituanie, qui ne se sent pas engagée dans la réforme de 1650 (ses représentants ne participent pas aux travaux de la commission), une réforme parallèle est mise en place, basée sur d'autres principes. En raison de l'invasion moscovite, l'hôtel des monnaies de Vilnius ne fonctionne que pendant les années 1652-1653. De son côté, dans les conditions du déluge suédois, un épisode important de l'histoire du monnayage polonais est le lancement d'un hôtel des monnaies provisoire de la Couronne à Lviv (1656-1657). L'Ordonnance de 1658 tenta de mettre de l'ordre dans les relations monétaires de la République. Les émissions les plus remarquables du règne de Jean Casimir furent celles de monnaies de faible valeur : petites couronnes de cuivre et tessons lituaniens (les "boratins"), frappés à environ 2 milliards d'exemplaires, et zlotys (les "tymfs"), dont la valeur officielle était de 30 grosze - plus de deux fois la teneur réelle en argent de la pièce. Parmi les monnaies municipales de la période concernée, il y en avait à Gdańsk, Elbląg et Toruń. Jean Casimir a également exercé ses droits de frappe en tant que duc d'Opole et de Racibórz (des pièces de trois couronnes ont été frappées à l'hôtel de la monnaie d'Opole).