Variété plus rare avec de simples armoiries au revers, sans bordures de part et d'autre de la pièce, avec la fin de la légende POL & SVE à l'avers, avec les armoiries de Ślepowron sans bordure et les initiales TLB au revers.
Devant le buste royal, une lettre A poinçonnée et couronnée.
Au début du règne de Jan Kazimierz, une ambitieuse tentative de réforme monétaire eut lieu (1650). La circulation de la monnaie étrangère fut interdite et l'on commença à émettre de la bonne monnaie. C'est alors qu'apparaissent les premiers shekels de cuivre (larges). La réforme s'avéra irréaliste et fut rapidement abandonnée. Entre-temps, en Lituanie, qui ne se sent pas engagée dans la réforme de 1650 (ses représentants ne participent pas aux travaux de la commission), une réforme parallèle est mise en place, basée sur d'autres principes. En raison de l'invasion moscovite, l'hôtel des monnaies de Vilnius ne fonctionne que pendant les années 1652-1653. De son côté, dans les conditions du déluge suédois, un épisode important de l'histoire du monnayage polonais est le lancement d'un hôtel des monnaies provisoire de la Couronne à Lviv (1656-1657). L'Ordonnance de 1658 a tenté de mettre de l'ordre dans les relations monétaires de la République. Les principales émissions de monnaie de faible valeur sous le règne de Jan Kazimierz étaient : les petites couronnes de cuivre et les tessons lituaniens (les "boratins"), frappés à environ 2 milliards d'exemplaires, et les zlotys (les "tymfs"), dont la valeur officielle était de 30 grosze, soit plus du double de la teneur réelle en argent de la pièce. Parmi les monnaies municipales de la période concernée, il y en avait à Gdańsk, Elbląg et Toruń. Jean Casimir a également exercé ses droits de frappe en tant que duc d'Opole et de Racibórz (des pièces de trois couronnes ont été frappées à l'hôtel de la monnaie d'Opole).