Un millésime rare, extrêmement rare sur le marché des ventes aux enchères, frappé à moins d'un million d'exemplaires, alors que les années suivantes, les émissions allaient de quelques-unes à 50 millions.
Une variété avec la date de 1750 au revers et avec un blanc sous l'écusson au revers.
Dans le catalogue de Jerzy Chałupski, le degré de rareté est spécifié comme R3.
La seule pièce avec le grade le plus élevé dans le registre NGC.
Une belle pièce appréciée avec une étoile extrêmement rare. Il s'agit d'une désignation réservée aux pièces d'une présentation extraordinaire.
Cette pièce appartient sans aucun doute à la meilleure collection de pièces d'Auguste III Sas.
Hautement recommandée !
Pendant les seize premières années de son règne, Auguste III Sas n'a pas mené de politique de frappe. Ce n'est qu'en 1749 qu'il fut décidé de lancer la production de shillings et de grosze en cuivre. Cette tâche est assurée par trois hôtels des monnaies : à Dresde, à Gruntal et à Gubin. En revanche, en 1752, la production de pièces d'or (augustdors et ducats et leurs fractions et multiples) et de pièces d'argent (thalers, demi-talers, pièces de deux zlotys, tymphes, orts, six pence, triplets et demi-totaux) a débuté à Leipzig. D'un point de vue formel, l'abandon des monnaies émettant des pièces polonaises était illégal. En effet, le Sejm polonais n'a pas donné son accord. Il en va de même pour les activités des monnaies municipales en Prusse royale. Gdańsk, Toruń et Elbląg ont commencé à produire des pièces sans demander l'autorisation du trésorier Karol Sedlnicki.
Les émissions de tessons de couronne en cuivre d'Auguste III Sas (ainsi que d'autres dénominations polonaises) étaient illégales. En effet, elles n'ont pas été approuvées par le Sejm polonais. Néanmoins, ils ont été frappés en grand nombre dans trois hôtels des monnaies : celui de Dresde (1749 et 1750 - un tirage beaucoup plus rare), celui de Grunt (1751-1755) et celui de Gubin (1751-1755). L'avers du shilling couronne représente le buste du monarque et une inscription dans la bordure. Au revers, un écu à cinq divisions avec une couronne fermée superposée et une inscription. Sur certaines variétés de tessons de la Monnaie de Gubin, sous les armoiries, des lettres indiquent les équipes de mineurs responsables de la production d'un lot donné de tessons. Les lettres "H" (initiale d'Ernst Hartel, directeur de la Monnaie de Gubin entre 1754 et 1756) et "S" (initiale de Francisco von Stein, directeur de la Monnaie de Gubin entre 1751 et 1753) ont une signification différente. Les shillings de la ville d'Auguste III Sas proviennent des monnaies de Gdańsk (1753, 1754, 1757, 1760, 1761, 1763), de Toruń (1760, 1761, 1763) et d'Elbląg (1760, 1761, 1763). Sur l'avers des tessons de ville figurait le monogramme royal couronné et sur les côtés la date. Le revers comporte une inscription en trois lignes et les armoiries de la ville. Les initiales des directeurs de la Monnaie étaient placées soit sur les côtés des armoiries, soit en bas sur l'avers (beaucoup plus rare). Certaines variétés ne portaient pas du tout les initiales des directeurs. Sous le règne d'Auguste III Sas, les collectionneurs ont pris l'habitude de commander des tessons de circulation ordinaire imprimés en or et en argent. On connaît des tirages en métaux précieux de shillings de la ville et de la couronne (qui font partie des grandes raretés numismatiques).