Le premier et rare millésime des six pence d'Auguste III Sas, frappés sur un disque très large.
Une variété avec la dénomination marquée par les lettres SZ.
Petits défauts de feuille caractéristiques de cette émission.
Pièce frappée avec le grade MS63 du NGC.
Un spécimen superbement préservé avec le deuxième grade le plus élevé du registre du NGC.
Un seul spécimen a été classé plus haut au moment de la description de la vente aux enchères.
Pendant les seize premières années de son règne, Auguste III de Saxe n'a pratiquement pas eu de politique de frappe de monnaie. Ce n'est qu'en 1749 qu'il fut décidé de lancer la production de tessons et de pièces de monnaie en cuivre. Cette tâche est assurée par trois hôtels des monnaies : à Dresde, à Gruntal et à Gubin. En revanche, en 1752, la production de pièces d'or (augustdors et ducats et leurs fractions et multiples) et de pièces d'argent (thalers, demi-talers, pièces de deux zlotys, tymphes, orts, six pence, triplets et demi-totaux) a débuté à Leipzig. D'un point de vue formel, l'abandon des monnaies émettant des pièces polonaises était illégal. En effet, le Sejm polonais n'a pas donné son accord. Il en va de même pour les activités des monnaies municipales en Prusse royale. Gdańsk, Toruń et Elbląg ont commencé à produire des pièces sans demander l'autorisation du trésorier Karol Sedlnicki.