L'orthographe la plus rare d'Auguste III Sas, et avec une provenance aussi exceptionnelle, cette pièce est pratiquement introuvable.
Le premier millésime des pièces de Dantzig d'Auguste III Sas de 1758, frappées à l'époque où l'hôtel des monnaies était dirigé par la société d'orfèvrerie Raths et Siebert, avec la marque d'atelier caractéristique de Wilhelm Raths séparant la date.
Il s'agit d'un objet extrêmement rare sur le marché des ventes aux enchères. Au fil des ans, nous n'avons atteint que cinq inscriptions en Pologne.
La rareté de l'orta présentée peut être attestée par le fait que Hutten-Czapski a déjà déterminé son degré de rareté à R6, tandis que Tyszkiewicz l'a évalué à 40 marks.
Un spécimen d'une belle présence avec un miroir clair. Un relief pratiquement intact.
Un spécimen introuvable, dont la chance d'achat, combinée à une si excellente provenance de la collection Potocki, ne se répétera peut-être pas. Un exemplaire qui sera apprécié non seulement par les collectionneurs d'orts, mais aussi par ceux qui s'intéressent au monnayage de l'époque saxonne.
Avers : buste couronné du roi tourné vers la droite.
D G AVGVSTVS III REX POL M D L R PR D S & EL
Revers : soutenu par deux lions, un bouclier ovale avec les armoiries de la ville de Gdansk sur un piédestal décoratif, en dessous la marque d'atelier de Raths divisant la date, au-dessus du bouclier une couronne de laurier avec deux branches de palmier et un lys, la marque de Johann Christian Siebert, maître de la monnaie de Gdansk de 1752 à 1762.
MON ARGENT CIVITAT GEDANENSIS
Diamètre 29 mm, poids 6,68 g
Pendant les seize premières années de son règne, Auguste III de Saxe n'a pratiquement pas eu de politique de frappe de monnaie. Ce n'est qu'en 1749 qu'il fut décidé de lancer la production de tessons et de pièces de monnaie en cuivre. Cette tâche est assurée par trois hôtels des monnaies : à Dresde, à Gruntal et à Gubin. En revanche, en 1752, la production de pièces d'or (augustdors et ducats et leurs fractions et multiples) et de pièces d'argent (thalers, demi-talers, pièces de deux ors, tympans, orts, six pence, triples et demi-totaux) a commencé à Leipzig. D'un point de vue formel, l'abandon des monnaies émettant des pièces polonaises était illégal. En effet, le Sejm polonais n'a pas donné son accord. Il en va de même pour les activités des monnaies municipales en Prusse royale. Gdańsk, Toruń et Elbląg ont commencé à produire des pièces sans demander l'autorisation du trésorier Karol Sedlnicki.