Sans conteste le billet le plus rare du ghetto de Lodz.
Variante avec une numérotation rouge de type 3, dite "sautante". Imprimé sur du papier sans filigrane.
Il s'agit de la première vente aux enchères de la variété présentée. Le billet est connu par trois exemplaires survivants ( !), le troisième n'étant connu que par des illustrations.
Le billet est protégé par une plaque PMG avec un grade PMG de 25, ce qui nous semble extrêmement sous-représenter la qualité du spécimen offert et nous avons du mal à être d'accord avec le grade attribué. Le spécimen porte peu de traces de circulation. La présentation générale est très bonne et fraîche, et la bosse naturelle de la fracture horizontale nous permet d'être certains qu'il s'agit d'une copie naturelle.
Un objet d'une rareté absolue, que seule une vente aux enchères bien médiatisée permettra de valoriser correctement. Compte tenu de l'immense popularité des bons du ghetto de Lodz, nous pouvons affirmer sans risque qu'il y aura beaucoup de déçus, car une seule personne à la fin de la vente aux enchères pourra jouir de la possession de la variété la plus rare et la plus recherchée. Une vente aux enchères qui promet d'être très disputée !
Dans les pays occupés par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont créé des ghettos pour la population juive. Il s'agissait de quartiers séparés et clôturés des villes où la population juive était déplacée de force. Parmi les quartiers juifs créés sur le territoire polonais, le ghetto de Lodz mérite une attention particulière. C'est l'un des rares à avoir sa propre monnaie. La monnaie du ghetto de Lodz était utilisée exclusivement pour la circulation interne. La possession d'une autre monnaie était passible de la peine de mort. C'était un moyen d'obtenir de la monnaie allemande et des devises étrangères de la part des habitants du ghetto. La monnaie était émise par la banque du ghetto. Il s'agissait de billets de banque au graphisme pauvre, limité à un simple dessin ornemental. Les deux étoiles de David sur l'avers et la ménorah incorporée sur le revers témoignent de leur utilité pour les habitants du ghetto.