Imperfections dans les coins avec violation du champ imprimé.
Pas de déviation dans le champ.
Exemplaire à l'état d'imprimeur.
Tampons secs magnifiquement conservés.
Excellente présentation.
Le papier-monnaie autrichien de cette période trouve son origine dans les difficultés financières des Habsbourg liées aux guerres de la Révolution française. En 1796, 46 000 000 de "bankocets" étaient en circulation, qui n'avaient pas de cours forcé et, comme le soulignait déjà S. Glabinski en 1890 dans une étude publiée à l'époque à Lviv, n'étaient pas du papier-monnaie. Ce n'est qu'à la suite des guerres avec la France que l'Autriche fut contrainte, en 1797, de presque tripler le nombre de "bancocetli" en circulation (il y en avait environ 150 000 000 à l'époque) et de les doter d'un cours forcé. Les années suivantes n'apportent aucune amélioration. En 1801, il y avait 340 000 000 de bancocetli en circulation ; en 1805, 450 000 000 ; et en 1810, 1 milliard 60 millions ! Il est intéressant de noter qu'en 1806, année qui nous intéresse, le taux moyen des florins en papier par rapport aux pièces d'argent était de 1 : 1,65. Le véritable krach a eu lieu à la fin de l'année 1810, lorsque 1 200 florins en papier valaient 100 florins en pièces}.